L’ASSEMBLAGE

 Dimanche 8 septembre

 

A L’Ébauche

Sur la place du marché

En Forêt de Bercé

 

A L’Ébauche

10h

Réveil corporel 

CAIRN © Cie sur le pont

 

 

 

Delphine Mothes, artiste invitée la veille, guide un atelier de mise en mouvement pour débuter la journée.

Accessible à chacun.e, petits et grands, de toutes conditions physiques.

Ouvert à tous.tes sur inscription.

 

Au marché de Jupilles

11h  

47°47’27.2″N 0°24’45.0″E 

Parcours musical et dansé / 45 min

Collectif Imprévu.e.s

CAIRN © Cie sur le pont

Danseuse : Eglantine Chauchaix

Danseur : Yann Hervé

Pianiste : Clémence Prayez

Soutiens : Centre culturel Boris Vian, Saint Palais sur Mer (17) – Réservoir Danse, Rennes (35), Centre Chorégraphique de Rennes et de Bretagne, Rennes (35)

47°47’27.2″N 0°24’45.0″E est une performance in situ où se rencontrent musique et mouvement dansé, un moment improvisé concocté spécifiquement pour le festival L’Assemblage.

De la place du marché à l’Ébauche, en passant par les rues et les commerces, le trio compose en fonction de l’environnement dans lequel il va évoluer.

Par l’observation des lignes, des matières, des sons, des histoires, des symboles et usages, le collectif propose une lecture sensible en mouvement et en musique, il réagit à ce qui est là, sous leurs yeux et sous ceux des spectateur·trice·s et passant·e·s curieux.ses et parfois joueur·se·s.

Parcours Collectif Imprévu.e.s

Eglantine Chauchaix // artiste chorégraphique

Danseuse de formation contemporaine, Eglantine navigue entre la scène et la rue, entre la danse, le théâtre gestuel et se grandit grâce aux échasses. Formée auprès de Cathy Cambet au sein de la compagnie de jeunes interprètes l’Album Cie à Grenoble, de Kilina Crémona en technique Cunningham, puis de Blandine Martel Basile au Centre de Formation Désoblique à Lyon, Eglantine poursuit en parallèle de sa pratique des études universitaires et obtient en 2011 la licence d’Etudes Chorégraphiques à l’Université Paris8.

Elle découvre également la danse Butô avec Carlotta Ikeda, s’initie au clown, au théâtre du mouvement et participe à diverses créations et performances sur scène et en espace public.

 Elle est notamment interprète sur scène pour des productions de l’Opéra de Lyon (Benjamin, dernière nuit mis en scène par John Fulljames…), la Cie Les Divers Gens (Par instant, les gens dansent), Cie Oriantheatre (Corps Oubliés et Soundgraphy, ch. Mehdi Farajpour), la Compagnie Flowcus (Break – création 2024 ch. Bruce Chiefare)… et en espace public pour la Cie OFF, la Cie Territorios Compartidos (Hipótesis del Universo, création franco-colombienne), la Famille Pénichilline…

Elle est également invitée régulièrement à partager ses pratiques à travers des stages à destination de divers publics.

 

Clémence Prayez // Pianiste et Multi-instrumentiste

Clémence Prayez est une pianiste, batteuse arrivée à Rennes en 2018. De formation classique, elle se forme également à l’improvisation. Elle participe à la conférence-spectacle le cerveau artiste donnée par Marc Vérin et Hélène Rigole à l’espace des sciences de Rennes. C’est là qu’elle rencontre Yann Hervé avec qui ils travailleront sur de nouvelles collaborations danse-musique, réunis par leurs explorations communes des formes improvisées et de l’interdisciplinarité des pratiques artistiques à travers le collectif Imprévu.e.s. Elle continue à se former en musique et théâtre.

Depuis sa création, elle est batteuse et seconde voix pour le projet artistique musico-visuel Enfant perdu dont le premier album est sorti en automne 2022. En 2021, elle co-créée le spectacle Nina et le Carambouilleur avec Milena Leclere porté par leur association de lutherie sauvage Filutherie. Elle compose et interprète en live la musique du spectacle Prati-câbles de la compagnie D’icidence, ainsi que celle du conte pour enfants Un jardin merveilleux de Valérie Danet. Elle est également batteuse pour le groupe Sun Giant (rock/shoegaze).

 

Yann Hervé // Artiste Chorégraphique

Yann est animé d’une passion intense pour l’art chorégraphique. Il évolue en tant qu’interprète, chorégraphe et professeur de danse. Cherchant toujours à se renouveler et à mêler sa danse à des disciplines variées, Yann a tissé un parcours riche de multiples expériences. De la scène à la rue, son identité est teintée des cultures contemporaine et hip hop.

Il danse notamment avec Blanca Li, Bruce Chiefare, Magali Lesueur et pour plusieurs compagnies, comme Pied en sol, La Poupée qui Brûle, D’Icidence, Équine Situ, Ikari et le Collectif Imprévu.e.s. Il interprète dans différents spectacles musicaux avec Kamel Ouali (Dracula), Giuliano Peparini (1789) et Raphaël Kaney-Duverger (Footloose) et le spectacle franco-ivoirien Homo Natura avec la troupe Yelemba d’Abidjan ; aussi dans des opéras avec Robert Carsen (Iphigénie en Tauride, Rusalka). Et Intègre la conférence-spectacle de neurosciences Le cerveau artiste co-écrite par le Marc Verin et Hélène Rigole.

Il collabore également avec Akram Khan pour le projet Kadamati et Emmanuel Demarcy-Mota pour les Consultations poétiques au théâtre de la ville de Paris.

En parallèle il a co-créé le Collectif Imprévu.e.s, un collectif pluridisciplinaire d’artiste Rennai.se.s. Iels proposent des impromptus et écrivent différents projets comme Le parcours musical et dansé.

 Pédagogue dans l’âme, Yann est régulièrement invité à transmettre la danse et mettre en mouvement différents publics, danseurs amateurs comme professionnels, mais également personnes en situation de handicap et détenus en milieu carcéral et dans différentes structures de la micro-crèche à l’EHPAD en passant milieu scolaire.

Web :

https://www.facebook.com/collectifimprevu.e.s

https://www.instagram.com/collectifimprevu.e.s/?hl=fr

https://www.youtube.com/@collectifimprevu.e.s6517

Déjeunons ensemble! 

Le dimanche matin, c’est le marché à Jupilles, et tous les commerces sont ouverts. La buvette de L’ÉBAUCHE sera ouverte dès 10h.

Nous vous invitons à rejoindre la cour de L’ÉBAUCHE avec votre repas pour manger ensemble dans la cour ou dans le jardin avant d’aller en forêt !

 

 

L'ASSEMBLAGE Festival d'Art en Paysage 2023 Photo Gaëlle Guéranger

Départ en forêt

14h 

Deux spectacles à découvrir en Forêt de Bercé.

14h – Départ de L’EBAUCHE à pied OU en voiture.

Prévoir de l’eau et une tenue adaptée à la marche en forêt et selon la météo.

Durée environ 45 min à l’aller et au retour. Retour estimé vers 17h30.

Festival L'Assemblage 2022-Cie Gaëlle Guéranger

Et toi, qu’est-ce que tu portes ?

Laboratoire circassien / 45 min

Cie Née d’un doute

circassiennes : Camille Fauchier, Laëtitia Vieceli

Comédienne : Laëtitia Andrieu

Accompagnement sonore : Soslan Cavadore

« Et toi, qu’est-ce que tu portes? » est une branche du projet PORTER.

Soutiens et coproductions :  Théâtre du Liburnia, Le Champ de Foire à Saint-André de Cubzac, L’Espace d’albret à Nérac, l’A4 à Saint-Jean d’Angély,  l’OARA.

« Et toi, qu’est-ce que tu portes ? » est une tentative de traverser un espace sans que celle qui voltige ne pose les pieds au sol. Un corps porteur qui fait le choix de se mettre à disposition pour véhiculer, trans-porter sur toute l’étendue d’une trajectoire en s’appuyant sur le paysage et l’environnement qui l’entourent. Au coeur de cette traversée sans toucher terre des questions résonnent :  C’est quoi porter ? Comment je porte ? Qu’est-ce que je porte ? Qu’est-ce que cette façon de porter ou d’être porté révèle de moi, de nous ? 

Se fondre dans les sillons du chemin, entrer dans la clairière, rencontrer la forêt. Jusqu’où pouvons-nous aller comme ça ? Sentir la fatigue, faire avec. Nous enfoncer encore plus loin dans cette connexion au vivant. Garder l’attention, donner à voir et à entendre les déséquilibres. Nous découvrons les aspérités du lieu à l’instant T, poreuses à l’immédiateté des sensations qui nous parviennent, avec l’enjeu de toujours maintenir le dialogue entre nous. Peut-être que pour aller au bout nous aurons besoin de vous. Pouvons-nous vous donner un peu de notre poids? Pourriez-vous nous offrir un appui éphémère ou régulier, un soutien du regard ?

C’est par ce lien à l’autre que nous choisissons comment nous composons notre monde. Porter, c’est aussi, voire surtout, une relation à l’autre.

Il s’agira d’une performance in situ, écrite pour le lieu et l’occasion. Nous serons 3 performeuses à nous mettre en écho avec les particularités du paysage.

CAIRN © Cie sur le pont
Parcours Camille Fauchier, Laëtitia Vieceli

CAMILLE FAUCHIER – CIRCACIENNE – DANSEUSE – Directrice de la Cie Née d’un doute

Sa passion pour les arts du cirque est née quand elle avait 5 ans. Attirée par les aériens, en particuliers la corde, il est rare qu’elle touche terre si ce n’est pour poser les pieds sur un trampoline ou porter. Elle s’est formée ces dernières années par le biais de stages et de formations auprès de professionnels du métier.

C’est vers le Québec qu’elle se tourne pour acquérir une technicité en corde volante auprès de Victor Fomine à Montréal et en trapèze danse avec Elizabeth Gaumond (Ecole de Cirque de Québec). Elle a pu enrichir sa recherche artistique en travaillant le mouvement avec Mathurin Bolze et des chorégraphes telles que Lauriane Chamming’s et Kitsou Dubois.

Elle crée début 2013 la Cie Née d’un Doute et écrit plusieurs spectacles : Mains Vives (2013), Comme des moutons (2014), ORIKAï (2016). Elle entame une réflexion sur les relations intergénérationnelles avec le projet Le Poids des Aînés ( 2017).

Elle découvre le travail en espace public grâce à des stages avec Pierre Pilatte (Cie 1watt) et Laure Terrier (Cie Jeanne Simone) en 2015 et oriente complètement son travail sur la question de la place de l’artiste circassien dans l’espace public avec le Duo d’escalier (2018) et l’adaptation d’un roman graphique Monde Parallèle (2022).

Elle crée avec sa partenaire de toujours Laëtitia Vieceli, le premier spectacle jeune public de la Cie, Am Stram Gram en 2020 et s’engage dans un projet de recherche autour du porté dès 2023.

Elle a travaillé en tant qu’interprète à la corde volante et à la corde lisse au sein de la Smart Cie sur le spectacle Ay Roop (2013) et de la Cie Deus ex Machina sur le spectacle Galiléo (2012).

Elle fera une reprise de rôle en tant que danseuse sur le spectacle Déhanchés de la Cie GroUp Berthe (2021) et joue actuellement avec la Cie Jeanne Simone sur le spectacle Sensibles Quartiers (depuis 2018) et dans la Fanfare d’Occasion de la Cie Le plus Petit Espace Possible (depuis 2021).

 

 

 

LAETITIA VIECELI – ARTISTE DE CIRQUE – Directrice de la Cie Née d’un doute

Au terme d’un voyage en Asie, entrepris dans un désir de définir son rapport au monde et à l’autre, elle rencontre le trapèze, début de réponse à ses questionnements.

En 2006, elle approfondit sa recherche artistique en confrontant son intériorité aux notes tendues par la violoncelliste Julie Läderach dans un dialogue improvisé. L’improvisation devient une des bases de son travail en permettant des prestations insolites.

Elle fonde avec Gaëlle Klotz la Cie Breloques et creuse les thèmes qui définissent son univers artistique : la féminité, l’intériorité et l’enfermement, l’autre et la distance qui nous lie.

Elle crée au sein de la cie plusieurs spectacles : sOmmes (2007), Menechme (2012), Qui tricote s’y pique (2013).

Elle s’ouvre également à d’autres pratiques, théâtre gestuel, danse, et équilibre, pour enrichir son vocabulaire artistique, puis entame une formation clown coordonnée par Paul-André Sagel.

Elle intègre la Cie Lagunarte où elle travaille avec Kristof Hiriart pour le projet Dong! (2009). Elle intègre le projet Ay Roop de la Smart. Cie en 2011.

Elle rejoint la Cie Née d’un doute en 2014, dont elle deviendra membre à part entière tant sur le plan artistique que dans la transmission pédagogique. ORIKAÏ (2016) sera sa première création au sein de la Cie. Elle sera également présente sur la recherche autour du porté avec des personnes âgées et des adolescents qui donnera lieu à la proposition Le Poids des Aînés (2017).

Embarquée dans le questionnement sur l’espace public et les paysages urbains, elle arpentera les marches du Duo d’escalier (2018).
En 2020, elle se lance dans la création du jeune public Am Stram Gram et se jettera le corps vaillant dans le projet de recherche autour du porté qui débutera en 2023.

 

WEB : www.cieneedundoute.com

 

 

 

Embrasser un arbre, embrasser le temps

Duo danse-musique /  45 min

Plateforme Múa

Conception, chorégraphie, interprétation : Emmanuelle Huynh

Conception, musique, interprétation :  Christian Sebille

Administration & développement : Amelia Serrano

Production, diffusion, communication : Elodie Richard

Remerciements à Elisabetta Cereghini, Catherine Chebahi, Carole Cosquer, Nathalie Delliouet, Yannick Le Géles, Joël Le Texier, Frère Rémi, Alexandre Roccoli et Sylvie Teulier.

Production Plateforme Múa

Co-production : Danse à tous les étages – scène de territoire pour la danse GMEM – CNCM de Marseille Athénor, scène nomade – CNCM de Saint-Nazaire

Soutiens : Institut français au Vietnam – Villa Saïgon | Ambassade de France en Italie | XFarm à San Vito dei Normanni – Italie | Bonlieu – Scène nationale d’Annecy | Festival Entre cour et jardins – Le Dancing CDCN de Dijon.

Festival L'Assemblage 2022-So-©Oriane Monfort
Festival L'Assemblage 2022-So-©Oriane Monfort
Parcours Emmanuelle Huynh et Christian Sebille

EMMANUELLE HUYNH – CHOREGRAPHE

Emmanuelle Huynh danseuse, chorégraphe et enseignante, a étudié la danse et la philosophie. Son travail explore la relation avec la littérature, la musique, la lumière, et l’architecture. Elle crée entre autres Múa (1995), A Vida Enorme (2002), Cribles (2009), Shinbaï, le Vol de l’âme (2009), TÔZAI !… (2014), Formation (2017), Archeologia (2019), Nuée (2021), Kraanerg (2022), Embrasser un arbre, embrasser le temps (2022) …

De 2004 à 2012, elle dirige le Centre national de danse contemporaine à Angers et y refonde l’Ecole en créant notamment la formation « Essais » qui dispense alors un « master danse, création, performance ».
De 2014 à 2016, Emmanuelle Huynh est Maître-Assistant associée à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Nantes. Elle est également intervenue à l’ENSA Nantes-Mauritius de 2016 à 2019.

Depuis septembre 2016, Emmanuelle Huynh est Cheffe d’Atelier danse performance aux Beaux-Arts de Paris.

Depuis 2016, elle cosigne avec l’artiste visuel Jocelyn Cottencin des portraits de villes sensibles, filmés et dansés à travers l’architecture, les espaces, les habitants qui se composent d’installation (films) et de performances. En 2016, ils créent A taxi driver, an architect and the High Line, un portrait de la ville de New York, puis le portrait de la ville de Saint-Nazaire en 2019, Nous venons de trop loin pour oublier qui nous sommes. Ils poursuivent leur collaboration et réalisent les portraits de São Paulo, Atravessemos ! en 2022 et de Houston, LANDS, en 2023.

De 2018 à 2021, elle est artiste associée au Théâtre de Nîmes, scène conventionnée d’intérêt national – art et création – danse contemporaine où elle crée les 18 et 19 Mars 2021 le solo Nuée dont elle est l’interprète et qui explore la question du cheminement, de son parcours tant artistique que personnel.

Emmanuelle Huynh conçoit des performances et petits formats permettant d’aller vers les publics, au-delà du plateau, dans des lieux muséaux, patrimoniaux, ou en pleine nature. Ainsi, Archeologia – proposition pour les musées avec DJ Automat/Matthieu Doze et Eliote Bizarro, Anatomie SoNore – portrait sonore d’une ville avec les musiciens-compositeurs Christophe Havard et Fabrice Arnaud-Crémon, et Embrasser un arbre, embrasser le temps, performance in situ sur la question mémorielle des arbres avec le compositeur et directeur du GMEM – CNCM de Marseille, Christian Sebille.

En 2022, suite à une commande du Wiener Festwochen, elle met en corps et en espace Kraanerg de Xenakis avec Caty Olive, scénographe de la lumière, quatre danseurs, le chef Sylvain Cambreling et l’ensemble musical Klangforum Wien.

 

CHRISTIAN SEBILLE – COMPOSITEUR

Nommé en 2011 à la direction du GMEM, Centre national de création musicale de Marseille, Christian Sebille exerce la double activité de directeur de structure et de compositeur.

Il se consacre dès 1983 à la musique électroacoustique qu’il étudie avec Jean Schwartz (Conservatoire de Gennevilliers) et PhilippePrévost (Ircam), puis en 1987 aux musiques mixtes au sein de la Muse en Circuit avec Luc Ferrari.

Dès 1993, il fonde à Reims Césaré, qui deviendra en 2006 Centre national de création musicale et dont les choix artistiques sont tournés vers l’ouverture et la rencontre des disciplines artistiques et des styles.Le catalogue de Christian Sebille compte plus de soixante-dix œuvres vocales, instrumentales et électroacoustiques. Il développe à partir de 1998 une lutherie informatique qui lui permet de s’investir dans le champ de l’improvisation et du temps réel aussi bien en France qu’à l’étranger. (Alex Grillo, Philippe Foch, Matt Bourne, Miquèu Montanaro…). De 2002 à 2013, il réalise un large cycle d’installations musicales – « Les 13 miniatures« , où il aborde la notion d’espace et de paysage qui depuis caractérise et signe son geste artistique.

Depuis 2009, une série nommée « Les concerts radiophoniques » consiste à déployer sur scène une performance où l’ensemble des ingrédients électro acoustiques (interviews, prises de sons, temps réel, bruitages) s’agrègent à la présence de musiciens pour proposer une création radiophonique en directe. Les dernières, réaliséesavec Philippe Foch (percussions), ont mis en miroir les deux sites industriels de Donges (Pays de Loire) et Martigues (Étang de Berre).Depuis 2019, Christian Sebille, en résidence au CIRVA (Centre International de Recherche Verre et Art) s’attelle au projet « Paysage de Propagations« , série de projets qui propose des formes très diverses de présentation telles que l’installation, la performance ou le concert.

Il prépare également une série de pièces électroniques, la première, commandée par le Centre Culturel de Chaillol (Michaël Dian) fera suite au travail avec Emmanuelle Huynh (Embrasser un arbre, embrasser le temps) où la question du partage artistique, du paysage et de l’espace demeure centrale.

WEB : www.ciemua.fr

 

 

Cette création sur la question mémorielle des arbres est vouée à se déployer en différents lieux où les arbres, embrassés précédemment au Vietnam, au Semnoz, dans les Pouilles constituant une forme de collection, sont « transportés » par la danse dans d’autres forêts et jardins pour y dialoguer avec les arbres présents.

Outre recueillir les témoignages de différents paysages, ce projet a vocation à se nourrir et à transmetttre de nouveaux dialogues avec différents collaborateurs – compositeurs, plasticiens, ingénieurs, spécialistes du bois, des arbres, du sol, des paysages, de la lumière, et autres selon les personnes rencontrées sur les différents lieux – faisant émerger des formes artistiques multiples aboutissant à une performance portée par Emmanuelle Huynh et Christian Sebille. En résulte un duo danse-musique in situ qui se recrée en chaque lieu après plusieurs jours d’immersion auprès des arbres, des paysages et des spécialistes de la végétation locale.

« Ce qui nous réunit est la question de la nature sur deux axes différents : la nature comme témoin de l’histoire dans un temps immémorial et le paysage comme espace de perception (intérieur et extérieur).

Par une danse avec les arbres en des lieux dispersés, Emmanuelle Huynh invoque ce dont les arbres ont été les témoins : Embrasser un arbre c’est embrasser le temps. Christian Sebille habille le paysage par le son qui s’en trouve transformé, habité par des ailleurs. Une métamorphose de l’espace.

Là où la danse s’adresse au temps, la musique s’empare de l’espace.»

Emmanuelle Huynh et Christian Sebille