L’ASSEMBLAGE

 Dimanche 10 septembre 2023

 

A L’EBAUCHE et en Forêt de Bercé

 

De 10h à 12h Atelier « Mouvement et objet »

CAIRN © Cie sur le pont

 

 

 

A L’EBAUCHE

Avec Aurore Del Pino  / Cie Sur le pont

Retrouvez la chorégraphe autour du processus de la pièce CAIRN présentée la veille.

Cet atelier autour de CAIRN est une invitation à explorer nos corps comme des paysages, à créer des paysages chorégraphiques en collectif, à rêver tout simplement de nouveaux chemins dansants.

Ouvert à tous.tes sur inscription.

 

Le dimanche matin, c’est le marché à Jupilles…

Le buvette de L’EBAUCHE est ouverte dès 11h.

Déjeunons ensemble!

Apportez votre repas et mangeons ensemble dans la cour ou dans le jardin de L’EBAUCHE avant d’aller en forêt !

 

14h – En Forêt

Deux pièces à découvrir en Forêt de Bercé.

14h – Départ de L’EBAUCHE à pied ou en voiture.

Prévoir une marche de 30 min à l’aller et au retour. Retour estimé vers 17h30.

ATLAS

Danse et musique / 40 min

Cie In Vitro

CAIRN © Cie sur le pont

conception, mise en scène, direction artistique : Marine Mane

Distribution renouvelée à chaque représentation.

Danse : Sophie Billon

Euphonium et voix : Victor Auffray

 Accueil et soutien : Le Manège – Scène nationale de Reims, Le Centquatre Paris, Césaré – Centre national de création musicale (Reims), Gare au Théâtre – Vitry-sur-Seine, L’Atelier du plateau (Paris), La Générale (Paris), Espace 110 – Centre culturel d’Illzach, Théâtre des Quatre-Saisons – Gradignan scène conventionnée musique(s)

Institutions : DRAC du Grand Est, Région Grand Est, Ville de Reims, Département de la Marne

Marine Mane invente un dispositif pour encourager la rencontre et la collaboration, l’échange entre les savoir-faire et les langages artistiques. Le pilier central de ce dispositif est un recueil conçu comme un carnet de mouvements, partition graphique et codifiée composée de signes et de dessins, ayant pour thème la confrontation face aux 4 éléments naturels (la terre, l’eau, le feu et l’air). Sous la forme d’une interprétation libre, les performeur·euses sont invité·es à s’approprier les indications présentes dans le carnet de gestes, et faire l’expérience, devant le public, de cette écriture en direct. La création de cet espace d’expérience en commun va plus loin : le livret est aussi donné au public afin qu’il puisse s’imprégner de la partition et de l’interprétation qui naîtra devant eux. Il y a donc 4 éléments graphiques qui guident 4 improvisations de 10 minutes chacune. Ce dialogue intégrant l’improvisation, la résonance des espaces investis, le bruit des luttes qui marquent notre actualité et celles qui forment notre mémoire, se conçoit ainsi comme un ATLAS du vivant se nourrissant de toutes ces rencontres qui tissent notre devenir commun.

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Depuis son apparition sur terre, l’être humain s’est construit en réaction et en relation avec les éléments naturels qui l’entourent : la terre, l’eau, l’air, le feu. Les figures et postures physiques qu’il a déployé pour y faire face ont marqué son évolution. Dans un double mouvement de confrontation et d’intégration, il s’est maintenu ainsi en équilibre.

Et si l’être humain avait intégré ces premières confrontations comme un moteur essentiel à sa survie et à son développement ?

Si ces mouvements de lutte lui étaient indispensables ?

Qu’ils prennent la forme, et selon les époques, de luttes physiques, politiques, sociales, religieuses…Ils racontent avant tout une histoire des humanités.

 

Dès Neandertal, l’être humain aurait développé une pensée symbolique, et la capacité à penser et à parler. Les plus anciens témoignages de ces préoccupations esthétiques, nous ont été laissés sous la forme, entre autres, de plaquettes d’ocre gravées de motifs abstraits. L’humanisation de l’être repose sur son développement du sens de l’altérité, de la réciprocité, de la rencontre. Par des signes, des symboles, des représentations pour communiquer avec le reste du groupe, mais aussi, et pourquoi pas, laisser des traces de son passage, de ses gestes, l’être humain a commencé à dessiner l’abstraction. Il a mis en scène son rapport à l’extérieur, et s’est mis en scène face à ce qui l’entourait. Ce sens de l’altérité est la condition sine qua non à l’émergence de la pensée complexe.

 

Parcours Marine Mane

Marine Mane

> Premières armes : Après avoir suivi les formations de la Sorbonne Nouvelle en Arts du Spectacle, Marine Mane intègre les classes du Centre Dramatique National de Reims, où elle fonde une compagnie avec d’autres élèves. A sa sortie d’école en 2000, elle devient l’assistante de Christian Schiaretti. Entre 2002 et 2005, Marine Mane est artiste associée au TIL en Lorraine. Elle y lance de premières expérimentations sensorielles avec les anciens ouvriers du carreau de mine (autour de Valère Novarina, Pierre Bourdieu, Pascal Adam).

> Le corps malmené : En 2006, elle met en scène des comédiens (adultes) qui jouent les enfants qui jouent à la famille. Et adoptent le langage de la guerre, pour se dépeindre en éternels orphelins de parents trucidés. (Histoires de Famille, de Biljana Srbjanovic). En 2009, elle crée un théâtre visuel et physique autour de deux corps blessés qui se dévoilent malgré eux, dans un climat de désir attisé par la différence de statut social et le spectre de la mort. (Une puce, épargnez-la, de Naomi Wallace). En 2010, elle confie à une non comédienne le monologue inspiré par les journaux intimes d’un jeune lycéen ayant retourné une arme contre profs et élèves, avant de se suicider. (Le 20 novembre, de Lars Noren). En 2011, elle se fait accompagner d’une chorégraphe pour inviter deux comédiens, et deux musiciens à s’affronter comme sur un ring autour de la mécanique du désir. (Dans la solitude des champs de coton, de Bernard Marie Koltès). Depuis 2012, elle invite des artistes de tous horizons à expérimenter collectivement sur les Laboratoires de Traverse, sessions de recherche sans obligation de résultat, désormais indissociables de sa démarche de création. Elle crée alors la Compagnie In Vitro. En 2015, elle prend le chemin d’une écriture personnelle. A ses côtés, un acrobate danseur, un dessinateur et un musicien électro-acoustique tissent une seule et même toile, déroulant les fils entremêlés qui font la singularité d’une existence (La tête des porcs contre l’enclos). En 2017, elle entreprend de correspondre avec ceux qui naviguent en territoire violent. Une traversée en zone de conflits, éprouvée par deux danseurs, deux circassiens, un vidéaste, un dessinateur et un musicien (A mon corps défendant).

> Le corps palimpseste : Entre 2017 et 2018, elle est artiste compagnon du manège, scène nationale de Reims. Elle prend alors le temps d’écrire Un atlas du vivant, projet global de sa compagnie pour les trois prochaines années, autour des gestes libérateurs. En 2019, elle joue avec les codes conventionnels pour proposer à un musicien, un performeur et des spectateurs, de se retrouver autour d’un carnet qui dessine les premières luttes de l’humanité (Atlas). En 2020, elle fait du plateau une fabrique de l’identité pour y voir émerger les instincts créateurs propres aux mouvements de l’enfance (Les poupées). En 2022, elle développe avec un compositeur, un quatuor à cordes et un quatuor de danseurs, une recherche chorégraphique et musicale autour d’une partition tressée qui tisse les entrelacs d’une mémoire de l’humanité (KNIT). Marine Mane est artiste complice de Les Scènes du Jura – Scène nationale depuis 2020.

 

La compagnie :

Les lignes artistiques de la compagnie In Vitro rayonnent au cœur de trois grands ensembles, indissociables les uns des autres et qui se nourrissent entre eux. Ces ensembles rassemblent les projets de création au plateau, les laboratoires de traverse et les projets de territoire.

> En création : Au sein de la Compagnie In Vitro, Marine Mane développe une œuvre singulière et résolument transdisciplinaire qui convie le spectateur a une expérience du décadrage, du trouble et du paradoxe. Ses créations, fruits d’un long travail de gestation, d’enquête, de collecte de matières variées et d’interaction avec plusieurs corps de métier, creusent dans le réel son pouvoir fictionnel. Le champ d’expérimentation est vaste: il s’agit d’ausculter les traces, intimes et politiques, que dessinent les parcours individuels et collectifs. Si son travail va chercher ses ressources dans le frottement des disciplines, elle fait du mouvement une composante incontournable de sa création.

> En recherche : Animée par le désir de replacer la recherche au coeur de l’acte de création, Marine Mane impulse en 2012 les Laboratoires de Traverse, sessions d’expérimentation collective qui permettent à des artistes et des chercheurs de toutes disciplines de se remettre en jeu sans se soumettre à de quelconques impératifs de production. À partir des enjeux mis en lumière sur les premiers laboratoires, elle lance sa compagnie dans ce processus à long terme autour de la trace, de l’empreinte.

> En lisière : Régulièrement sollicitée pour imaginer des projets de territoire et des cartes blanches, Marine Mane s’associe à d’autres chercheurs pour concevoir des créations mêlant mouvement, paysage, architecture, cinéma, photographie, dans des territoires en marge et hors circuit. Parce que ces lieux sont aussi des terrains résistants, elle croit qu’ils portent en germe leurs propres résiliences.

 

Site : www.compagnieinvitro.fr

SOI(E)

Cirque dansé  /  30 min  

Cie Inéluctable 

Festival L'Assemblage 2022-So-©Oriane Monfort
Festival L'Assemblage 2022-So-©Oriane Monfort

Auteur.Autrice/ Interprètes :  Martinelli Anna et Marius Fouilland 

Composition musicale : Florence Caillon 

Regards extérieurs : Florence Caillon et Sylvère Lamotte 

Régisseur : Rémy Lewers/ Greg Desforges 

 

Coproducteurs : Équinoxe, Scène National de Châteauroux (36) Karukera Ballet, Guadeloupe (97) 

Partenaires :  CIRCa pôle National Cirque (Auch 32), Kontainer (Angresse 40), Le Carreau du Temple (Paris 75), Le Plongeoir – Cité du cirque (Le Mans 72), L’Escale – Ville de Tournefeuille (Tournefeuille 31), Équinoxe Scène National de Châteauroux (Châteauroux 36), La Petite Pierre (Jegun 32), LéVA (Auch 32), AVeC Arts Vivants en Cévennes ( Anduze 30), L’Aria, Cornebarrieu (Cornebarrieu 31), La Grainerie, Fabrique des Arts du Cirque et de l’Itinérance – Scène Conventionnée d’Intérêt National – Pôle européen de Production, Balma / Toulouse Métropole – (Toulouse 31, Karukera Ballet, Guadeloupe (Pointe-à-Pitre 97), La Rampe, Échirolles (Échirolles 38)

SOI(E) est un projet accompagné par L’EOLIENNE / Florence Caillon

 

SOI(E) est un duo de cirque dansé qui explore la thématique du lien à travers l’histoire personnelle d’Anna Martinelli et Marius Fouilland. Inspiré de la suspension capillaire, ce duo acrobatique est une ode à la confiance et à la vulnérabilité qui caractérisent les relations humaines. Marius et Anna nous montrent l’importance de prendre soin de l’autre, de le porter et de lui faire confiance, même dans les moments les plus difficiles.

SOI(E) est une exploration de la nature humaine et de la façon dont nous pouvons tous nous connecter les uns aux autres pour créer des liens significatifs et durables.

Cheveux tressés l’un à l’autre, leurs deux corps contraints, en équilibre, ils créent des possibilités qu’ils ne pourraient s’offrir seuls.

SOI(E) raconte leur histoire, leur deux et leur nœud qui nous est tous commun.

Parcours Cie Inéluctable

La Compagnie Inéluctable est créée en 2022 par le jeune artiste Marius Fouilland. Le travail de la compagnie se situe à la croisée de l’univers circassien, autour en particulier du langage acrobatique, et de celui de la danse, avec des influences des styles contemporain et breakdance.

 

Anna Martinelli sort diplomée en 2020 de l’école des arts du cirque et du mouvement de Balthazar en sangles aériennes. Aujourd’hui, Anna est interprète pour la nouvelle pièce de la compagnie R2 de Stéphane Ripon, pour la compagnie AUTREMINA pour la pièce Génération (Pomm)ée de Mitia Fedetenko ainsi que pour La chute du premier plan de la compagnie Delta. Elle reprend également « Le Petit Lac » de L’EOLIENNE de Florence Caillon.

 

Marius Fouilland est diplômé de l’Académie Fratellini, École Supérieur d’Art du Cirque en 2021, en tant qu’acrobate danseur. Il intègre en 2019 la compagnie l’EOLIENNE /Cirque Chorégraphié, il est interprète pour deux pièces : Le Lac des Cygnes et Le Petit Lac. En 2021, il intègre ensuite la compagnie Samuel Mathieu pour une nouvelle création, « Saltarines », ainsi que la compagnie DANS6T pour une nouvelle création « Récréations ».

 

Site:  https://www.ineluctablecompagnie.com/